Affaire Aline Aran – Ce dimanche, l’émission “Faites-leur entrer l’accusé” s’intéressera une nouvelle fois au cheval ridicule de Lionel Cardon. Cet homme fait l’objet d’une enquête pour les meurtres en 1983 d’un chirurgien et de sa femme. Il évite la police et s’éloigne à cheval. Ce dernier tue le brigadier Hochard en fuite.
Les médias des années 1980 ne se lassent pas du cheval fou de Lionel Cardon. Tout démarre le 11 octobre 1983, à Pessac, une petite ville non loin de Bordeaux. Le chirurgien, François-Xavier Aran, ne s’est pas présenté au travail, alors qu’il devait opérer un patient. Ni lui ni sa femme anesthésiste, Aline, n’ont retourné mes appels.
Un de ses collègues va leur rendre visite chez eux. Un voisin lui remet un jeu de clés de maison de rechange. Lorsque le médecin rentre chez lui, il constate qu’il n’y a personne. Il monte à l’étage et trouve quelque chose d’horrible dans la salle de bain. Le chirurgien a été retrouvé bâillonné et ligoté dans la salle de bain. L’homme est décédé; c’est trop tard.
Le lendemain, la voiture du chirurgien est retrouvée à plus de 600 kilomètres à Nevers. Une observatrice l’a vu; le clignotant est allumé ; le contact est établi. La police n’a pas abandonné ses recherches pour retrouver sa femme disparue. L’enquête est lente, mais la famille a décidé de prendre des mesures immédiates sans appeler la police au préalable. Les chercheurs lancent un appel public à l’information par le biais des médias nationaux, exhortant toute personne disposant d’informations pertinentes à parler à un avocat.
Ce plan est efficace, et le 21 octobre un homme contacte à plusieurs reprises leur représentant. La police le retrouve dans un certain quartier de Bordeaux. Les forces de l’ordre ont identifié un homme de 30 ans qui change fréquemment de cabine téléphonique. Ils décident de ne pas l’interpeller et choisissent plutôt de suivre ses traces.
Un brigadier a été tué par balle.
Alors ils ont organisé une bagarre, mais cela finit par ne rien accomplir. Cinq jours plus tard, un homme promenant son chien dans un village de la Nièvre découvre un corps caché derrière un buisson. Après 17 jours anxieux, la famille d’Aline regarde la télévision pour apprendre sa mort. Pour ceux qui n’avaient pas été prévenus, cette nouvelle a dû être un coup dévastateur.
L’autopsie du lendemain a montré que la victime avait été abattue et qu’elle était morte depuis un certain temps. L’enquête se poursuivra jusqu’à ce qu’un policier de la ville reconnaisse l’homme recherché. Alors, dit-il à la police qui enquête sur le meurtre des Arans. On leur a donné le nom de “Lionel Cardon”.
La communauté des forces de l’ordre connaît cet individu. Pour un vol qu’il a commis dans une station-service en 1977, il a été condamné à 10 ans de prison. Lionel Cardon a été libéré sous condition. L’homme a été libéré de la maison centrale d’Ensisheim, dans la région française connue sous le nom de Grand Est, en 1983. À la fin du jeu, il prend la décision exécutive de s’envoler pour Paris avant de redescendre à Bordeaux pour récolter. Le couple Aran a été assassiné peu de temps après leur arrivée en ville.
Crime et chaos filmés : assassinats, braquages, tentatives d’évasion effrontées, balades à cheval, etc. histoire du 11 octobre 1983. Une mort suspecte est survenue au château aisé Bel Air à Pessac, juste à l’extérieur de Bordeaux, peu après 14 heures. La victime est le propriétaire de l’immeuble, François-Xavier Aran, 37 ans. Le célèbre chirurgien bordelais ne s’est pas présenté ce matin pour opérer un patient qui l’attendait.
Ses frères inquiets ont décidé de se rendre chez eux après que ni lui ni sa femme, Aline, anesthésiste à l’hôpital, n’aient répondu au téléphone. Armés d’un jeu de clés de rechange détenu par un voisin amical, ils sont à nouveau entrés. La maison semblait vide, alors ils sont montés et ont trouvé quelque chose d’horrible dans la salle de bain.François-Xavier Aran dort dans le lavabo de sa salle de bain, mort et ligoté. La corde autour de son cou l’a étranglé. Sa femme a disparu. Ils conduisent une BMW blanche, qui est la voiture du couple. Après avoir tué son mari dans une bagarre, Aline a-t-elle fui le pays ? Impossible.
Les amis et la famille du couple les décrivent comme un duo fusionnel, passionné de littérature et de voyages. La police a rapidement coupé la piste d’un acte passionnel odieux. A partir du 12 octobre, “Le meurtre du chirurgien de Pessac” est le dossier principal de Sud Ouest. La piste des meurtriers a été repérée. Chaque jour précédant l’arrestation de Cardon le 26 novembre 1983, le journal rapportera les derniers développements de l’affaire Aran.
La voiture d’Aran est retrouvée le lendemain, à 600 km, près de Nevers. Portes et fenêtres grandes ouvertes ; clignotant gauche allumé ; phalanges droites sur le buzzer. Voir. Vous pouvez toujours vous faufiler sur Aline. Les enquêteurs retracent ses déplacements par l’intermédiaire d’institutions financières. Le 11 octobre vers 9 h, un guichetier de Limoges encaisse un chèque de retraite de 3 000 $ déposé à son nom par un homme et une femme.
Des retraits supplémentaires pourront apparaître sur ses relevés bancaires les 10 et 11 octobre, ainsi que le 12 octobre à Nevers. Et encore une fois le 21 avril à Bordeaux. Le 16 octobre, le journal français Sud-Ouest évoquait dimanche la “piste d’un médecin dérangé mental qui chercherait à se venger de François-Xavier et d’Aline Aran”. Un chirurgien guyanais va être extradé vers Châlons-sur-Marne.
Après avoir reçu une demande de rançon, la famille d’Aline a décidé de lancer un appel public à l’aide sous la forme d’une annonce dans les journaux à travers le pays, demandant à toute personne ayant des informations de contacter Aline. Bingo. Il confirme qu’Aline est vivante, bien qu’elle ait été blessée. La police à l’écoute parvient à le retrouver. Il passe ses appels depuis une cabine téléphonique de la place de la Victoire à Bordeaux. Près de la gare Saint-Jean, ils le retrouvent et finissent par le perdre. Cependant, les flics ont réussi à façonner un robot portrait.
Le 27 octobre, le sac d’Aline Aran est découvert dans une forêt près de Nevers. Les effets personnels et les vêtements tachés de sang sont inclus. Le lendemain, deux promeneurs croisent un corps de femme en fourré sur un petit chemin reliant les hameaux de La Mocquerie et de Pourcelange au nord de Nevers. Après dix jours et demi d’inquiétude, la famille de la jeune femme apprend sa mort le 28 octobre via la télévision. Elle a été touchée à la poitrine par un ballon de 7,65 mètres. Les résultats de l’autopsie montrent qu’elle est décédée la nuit de sa disparition et a été emmenée dans la voiture du couple.
Une fois de plus, le multirécidiviste a cédé à ses démons. Après avoir purgé 33 ans de prison pour les meurtres de médecins à Bordeaux, Lionel Cardon a été arrêté à Nice le 22 octobre pour une série de braquages.Lionel Cardon a été très peu exposé à la liberté. Ce Norvégien de 57 ans était en liberté conditionnelle depuis 2012, après avoir purgé 33 ans de prison. Il est finalement libéré l’année suivante. Au printemps, il a disparu des écrans radar. Mais le tribunal n’a pas attendu longtemps pour entendre à nouveau parler de lui. Son nom revient dans l’enquête sur une série de braquages dans la région toulousaine.
En 1983, ce multirécidiviste était l’homme le plus recherché de France. La fatigue chronique s’était atténuée tout au long de ses cinq semaines à cheval. Il avait été libéré sous condition de prison pendant deux ans après avoir été reconnu coupable d’une série de vols, mais était toujours le principal suspect du meurtre des empereurs d’Aran. Ces médecins éminents du Bordelais avaient tous connu des fins prématurées.Le 10 octobre 1983, la police localise François-Xavier Aran à son domicile de Pessac. Le chirurgien a été retrouvé émacié et ligoté dans la salle de bain. Elle et la voiture ont disparu sans laisser de trace. La famille entendra une demande de vengeance.
Le corps d’Aline Aran, atteint d’une balle dans le cœur, sera découvert en forêt de Nevers 18 jours plus tard. Lionel Cardon, alors poursuivi par l’ensemble de la police française, tue un policier, kidnappe son avocat et un journaliste, puis prend la fuite.Il trouve la boîte pendant son incarcération. Le Normand de 57 ans avait prévu d’ouvrir une salle de sport lorsqu’il a quitté son emploi. Il voulait devenir entraîneur, mais il n’a pas pu à cause de ses ennuis judiciaires.
“Envie de réintégration”
Me Christian Blazy, son avocat à Bordeaux, a indiqué que son client “ne voyait plus d’autre issue que le braquage” pour atteindre son objectif de réinsertion dans la société.Le 2 août, un bijoutier de Muret, en Haute-Garonne, rend le contenu de son coffre-fort à un homme masqué et armé.
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